Test : Shadow Of The Beast 2

Après avoir vaincu le mage de la bête, votre forme humaine recouvrée, vous passez des jours heureux et libres, mais votre petit doigt vous dit que ça ne va pas durer… Le petit doigt d’Aarbron a toujours raison… SHADOW OF THE BEAST 2 pointe le bout de ses disquettes en 1990. Toujours édité par PSYGNOSIS et développé par REFLEXION, on ne change pas une équipe qui gagne !

STORY OF THE BEAST

Zelek, le mage de la bête est sur la sellette, Maletoth, le seigneur de la bête, lui offre in-extremis une chance de se distinguer, mais sa patience a des limites et s’il échoue de nouveau, c’est par l’intermédiaire d’un guéridon et d’une séance de spiritisme qu’ils auront leur prochaine discussion… Zelek n’a plus choix, il cherche donc lui-même un enfant qu'il pourrait, grâce à ses talents macabres de mage, transformer en nouveau messager de la bête. C’est alors que, près de la forêt de Deadwood, un enfant est repéré… Il ne s’agit pas de n’importe quel bambin, puisqu’il s’agit de la sœur d’Aarbron, et ça Zelek le remarque tout de suite ! Ni une, ni deux, Zelek s’empare de l’enfant grâce à ses talents de magicien, et en route vers Kara-Moon

Pour sauver sa sœur, Aarbron se rend sur place, armé d’un fléau … Le temps de la négociation est révolu !

Tout cela vous est conté dans une excellente introduction animée.

Digne successeur de son père :
Si Shadow Of The Beast, premier du nom, a été une épreuve jamais achevée, du moins à la loyale, pour vous, je vous rassure tout de suite, il en sera de même pour le second épisode, la difficulté étant toujours au rendez-vous ! Même si, dans ce nouveau volet, le côté aventure est privilégié par rapport à l’action, mais ce peu d’action sera très dur. Et bien évidemment, vous n’aurez qu’une seule et unique vie, représentée sous forme d’une fiole pour défaire le maléfique Zelek.
Vous débutez le jeu en plein milieu d’une map, à vous d’aller repérer les lieux, et d’éviter tant que possible les nombreux pièges que réserve le jeu. Mais pour les connaître vous devrez avant tomber dedans… car la moindre mauvaise action vous sera fatale !

En plus on peut papoter ?

A certains moments du jeu, vous pourrez parler avec les personnages "clés" de l’aventure, en appuyant sur la touche « a » du clavier comme Deman… euh Ask. Bien évidemment, seuls les mots clés seront pris en compte, mais cela ajoute un côté aventure au soft non négligeable. En plus de parler, vous pourrez également offrir des objets (en appuyant sur la touche « o ») ramassés au court de l’aventure, car oui, vous allez pouvoir collecter des objets, 4 au total (armes, fioles régénératrices…), que vous pourrez utiliser en appuyant sur les touches F1 à F4. Quelques pièces sont aussi à collecter, ne les oublier surtout pas … Enfin la touche « s » affiche le score et l’or collecté.


La grande question : est-il mieux que le premier ?
Techniquement, le seul point faible je dirais, est l’absence de la douzaine de parallaxes qu’offrait SOTB, ils se retrouvent réduits ici à deux … La technique était pourtant connue des programmeurs, puisqu’il s’agit des mêmes que pour le précédent volet, à savoir Paul Howarth et Martin Edmonson. Le reste est, à mon humble avis mieux, en commençant par le design des ennemis que je trouve ici vachement plus fin et détaillé, le tout comme de coutume est en 32 couleurs ! L’animation d’Aarbron est vraiment de toute beauté et le tout en 50 images/seconde s’il vous plait, non non pas en 1080p, faut pas pousser mémé dans les orties !
L’illustration de la boîte du soft et comme à l’accoutumé chez Psygnosis, une œuvre de Roger Dean, elle colle parfaitement à l’ambiance du jeu.
 


Niveau sonore, David Whitaker passe la main à Tim Wright, qui nous livre ici, en compagnie de son frère Lee qui se charge lui des playroutines, une excellente bande sonore, on passe sur des musiques tribals et honnêtement elles sont tout aussi bien que celles du premier volet ! L’écran de GAME OVER, avec son fameux solo de guitare qui est un sample tiré de la série « Deux flics à Miami ». Écran par ailleurs que vous risquez de voir régulièrement, voir très régulièrement, ce qui annonce aussi un temps de chargement assez long qui malheureusement hache le rythme de l’aventure… Il existe un menu OPTIONS, si vous attendez quelques instants sur l’écran-titre qui permet de désactiver la séquence de Game Over, ce qui réduit le temps de chargement, mais vous reviendrez quoi qu’il arrive à l’écran titre à chaque mort. Dans ce menu, vous pouvez aussi désactiver les musiques et sons. Que l’on puisse choisir l’un ou l’autre j’aurais compris, mais de tout désactiver, aucun sens !
 

Pour conclure, Shadow Of The Beast 2 est un excellent jeu, il reste très dur, comme de nombreux softs de l’époque, mais le petit côté aventure ajoute de l’intérêt au jeu, et on a plus envie de le découvrir. Sans compter les excellentes musiques… Ah je me prends à rêver d’un troisième opus, pourquoi pas un peu moins dur…

Les Plus

  • Très belle introduction.
  • Excellentes musiques tribals.
  • Le côté aventure plus présent.

Les Moins

  • La difficulté.


Test rédigé par Sebkos, le 29/10/2015
Afin de poster un commentaire, vous devez vous connecter au site par le biais de votre interface utilisateur.

Chargement des commentaires ...

Retour sur la fiche de Shadow Of The Beast 2

Notes

graphismes16
16
musique/sons18
18
animation17
17
maniabilite16
16
difficulte18
18

intérêt

92 %