Test : Robocop

… [grésillement] …
-« Il m’entend là ? »
-« Oui, il est maintenant opérationnel ! »
-« Ok, je suis ton créateur Peter Johnson, ma boite OCEAN m’a demandé (oui enfin payé, c’est comme tu veux, mais faut bien que je mange moi, je ne suis pas une boite de conserve moi !!) de réaliser la conversion du hit arcade de ROBOCOP ! Tu es Robocop, tu es à Detroit, tu es en 1989, tu as un énorme flingue et là… tu marches sur mon pied bordel !!»
…[hurlements]…

 

1 - Etre au service des citoyens.
Adaptation du film de Paul Verhoeven du même nom sur borne d’arcade dans un premier temps, puis sur tous les supports disponible en ce temps-là, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Robocop arrive donc dans l’hexagone en 1989, et croyez-moi, ça va chier à l’O.C.P. Cet organisme surpuissant, à ne pas confondre avec le célèbre papier à cigarette, qui possède bon nombre de marchés, dont la police de Detroit, et la robotique… Tiens donc, ça me donne une idée ça… Bref, il ne manque plus qu’un gentil flic tout plein se fasse descendre, et hop, on lâche sur la ville, un flic 50% homme, 50% machine. Ne vous étonnez pas si les impôts augmentent cette année !

2 – Protéger les innoncents.

Robocop est donc, vous pouvez l’imaginer, un jeu de plates-formes / tir. Vous traverserez les six niveaux que comporte le jeu, plus les stages bonus, qui sont assez diversifiés, cela va du traditionnel tir sur cibles, en passant par l’élaboration d’un portrait-robot, euh non non, pas un autoportrait… Bon bref, ils sont divers et variés !
Pour en revenir aux niveaux, vous devez donc traverser chacun d’eux, avec sa pléiade d’ennemis, enfin je dis ça, il doit en avoir 4 en tout ! Vive le clonage hein !
Bien sûr, un boss vous attend en fin de niveau, le fameux ED-209 est bien sûr de la partie, mais il s’avère qu’ils ne sont pas vraiment des durs à cuire ! Pourtant le jeu est assez dur, vous n’avez droit qu’à une seule vie, pour un robot quand même ! Ce qui rend donc le jeu un peu dur, car les vilains pas beaux déboulent à tout bout de champs ! Vous aurez pour dégommer tout ce beau monde, quelques items qui traînent ici ou là, upgrade de votre arme, un fusil dévastateur, ou bien de l’énergie.

3 – Faire respecter la loi.

Peter Johnson, à qui l’on doit Wizball, s’occupe donc de la conversion sur Amiga, il a tout fait, comme un grand…
Tout d’abord, les graphismes, la taille de la fenêtre a sacrément été réduite, ainsi que le nombres de couleurs, et donc, par conséquent les sprites ont diminué de taille également.
Niveau sonore, le soft ne contient qu’un seul thème que vous écouterez tout au long du jeu, et quelques voix digitalisées se font entendre ici ou là.
L’animation reste assez correct, même si on reste loin d’un Shadow Of The Beast qui est de la même année pourtant.
Vous contrôlez assez facilement votre Robocop, pas très précisément mais bon, une lourdeur se fait ressentir, on sent bien que Robocop n’est pas en alliage de titane !

"Vous allez venir avec moi mort ou vif !".
Robocop est au final une conversion assez bâclée, mais elle reste jouable, ce qui n’a pas été le cas de bons nombres de conversion de hits d’arcade.

 

Les Plus

  • Quelques voix digitalisées sympa.

Les Moins

  • Réalisation globale assez pauvre.


Test rédigé par Sebkos, le 09/06/2009
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Notes

graphismes10
10
musique/sons8
8
animation10
10
maniabilite11
11
difficulte15
15

intérêt

55 %