Test : Ghostbusters II

Aaah, cette belle époque où les blockbusters cinématographiques débarquaient sous forme vidéoludique à chaque nouvelle sortie. Que des pépites j’vous dit ! Ghostbusters 2 ne déroge pas à la règle et débarque sur notre machine préférée peu de temps après la sortie du film en salle. Edité par Activision et développé par un petit studio Anglais Fours Field, le soft sort en ce début d’année 1990 dans les rayons de la FNAC nos belles boites de 100 disquettes !

A première vue, lorsqu’on voit les premiers écrans du jeu, on va pas se mentir, une lueur d’espoir envahit nos yeux. C’est beau… Serait-ce possible que le jeu soit une pépite ? La malédiction serait-elle levée ? Julien Doré va t’il enfin arrêter de chanter ? C’est à toutes ces questions que l’équipe d’ID2 se doit de vous donner des réponses.

Des images digitalisées du film vous raconte
le scénario.


Ghostbusters 2 est un jeu multi-type, j’entends par là qu’il y a plusieurs genres. Les trois niveaux que comprend le jeu, oui ça fait pas beaucoup, sont différents. Le premier niveau est plutôt axé action/shoot, nous passons ensuite sur un petit shmup, pour enfin finir sur un troisième niveau en 3D isométrique.

Récupérer les items n'est pas simple...

« Vous savez, il y a tellement de trous sur la 1ere Avenue, on pensait pas que celui-là se remarquerait.  »
Le premier niveau reprend la séquence du film où Raymond Stantz doit descendre dans les égouts.
Notre cher Ray est suspendu à un câble et doit descendre jusqu’en bas afin de récupérer un échantillon de slime. Bien sûr, rien n’est simple. Entre les fantômes qui vont perturber votre descente, la main ectoplasmique qui va tenter de couper le câble, votre mission ne sera pas facile, même si le niveau est en fait ultra court. Sans compter que vous devez absolument ramasser les trois morceaux de la pelle qui vous permettrons d’effectuer le prélèvement.
Pour ce faire, vous disposez de trois vies et d’une jauge de courage qui symbolise votre vie. Trois tirs différents sont sélectionnables en appuyant sur la barre d’espace, et quelques recharges sont disponibles au cours du niveau.
Bon sur le papier, ça à l’air simple, mais c’est loin d’être le cas. Ce niveau est très dur car les ennemis ne vous laisse aucuns répits et que la jouabilité n’est pas franchement de plus intuitive. Très court mais très dur, ce niveau est sans doute le seul que nombre de joueurs ont pu voir.

Une séquence culte du film !

« Elle est française, tu sais ça ? »
Pour le deuxième niveau, vous dirigez la statue de la liberté dans un petit shoot them up. Vous dirigez une petite boule de feu issue de la torche de la statue et tirez sur tout ce qui bouge. Mais attention, il faudra régénérer votre barre de vie en ramassant du slime, laisser par vos ennemis, avec les habitants de New York, qui sont là pour vous épauler. Le seul soucis, c’est qu’il faut activer les New-yorkais avec la barre d’espace. C’est pas vraiment ce qu’il y a de mieux lorsqu’on doit déjà contrôler le tir avec le joystick. Surtout que de récupérer ce slime est primordial…

Toucher Janosz sera pas une mince affaire...

« Oh en plus il a un nom de statuette ! Pauvre petit ! »
Enfin nous voilà arriver au troisième et dernier niveau. Ici nous passons sur deux combats de boss. Le premier est Janosz, puis vient ensuite le terrible Vigo des Carpathes, le tout en 3D isométrique. Mais premièrement, il vous faudra faire atterrir vos quatre chasseurs de fantômes sans encombres. Il va falloir maintenant choisir votre personnage avec la barre d’espace et d’aller tirer sur le boss afin de l’immobiliser, mais la chose n’est pas facile étant donner qu’il court dans tout les sens, et que la vue 3D iso n’aide vraiment pas à être précis. Il faut aussi mettre le petit Oscar hors d’atteinte et le surveiller, car Janosz n’hésitera pas à le remettre sur l’autel. Bref, la même chose avec Vigo après avoir vaincu son homme de main. Ce niveau n’est pas facile du tout...
 

Who you gonna call ?


Les trois niveaux sont vraiment pas terrible pour le coup. Pourtant, graphiquement le jeu tient vraiment la route, les musiques sont aussi très bonnes, avec surtout un thème principal digitalisé de bonne facture. Aussi, de nombreuses images digitalisés du film racontera l’histoire entre les niveaux. Mais la difficulté et l’imprécision du gameplay lasse très vite le joueur. Même si le jeu est très court, il sera pas facile d’en voir la fin… Encore faut-il en avoir l’envie...

Les Plus

  • Graphiquement très sympa pour 1990.
  • Musique digitalisée du thème.

Les Moins

  • 3 niveaux seulement.
  • Gameplay pas emballant du tout…
  • Beaucoup trop dur.


Test rédigé par Sebkos, le 02/01/2022
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Retour sur la fiche de Ghostbusters II

Notes

graphismes16
16
musique/sons15
15
animation14
14
maniabilite10
10
difficulte18
18

intérêt

60 %