Test : Final Fight

Jeu cultissime de CAPCOM, il arrive sur nos chers Amiga adapté par le formidable éditeur US Gold... Ils me fatiguent ces gens là, vous pouvez pas vous imaginer ...

Final Fight... L'évocation de ce titre provoque chez moi une hystérie collective solitaire. Remettons nous dans le contexte de l'époque : 1989, Capcom développe un nouveau système d'arcade, le CPS1. Capcom décide d'une suite au jeu Street Fighter, petit jeu de baston en duel qui avait assez bien marché à l'époque. Le Street Fighter 2 était né ... Tout du moins il allait naitre, mais Capcom avait transformé le jeu de baston-duel en beat-them-all avec barre de vie, temps limité, possibilité de jouer à deux, où l'on traverse des niveaux et l'on frite tout sur son passage, bref un clone de Double Dragon. Voyant l'ouvrage fini, les exploitants s'écrièrent : "Mais qu'est ce que vous avez foutu les mecs !!! Ca n'a plus rien avoir avec le jeu original !!!" ... Bon, je le dis avec mes mots, mais je dois pas être loin de la vérité.
 

L'équipe au grand complet !


Du coup Capcom rebaptisa ce jeu en Final Fight. Le jeu sort en salle d'arcade, et là, grâce à la puissance du CPS-1, c'est la méga-claque : sprites monstreusement grands, une animation extrèmement fluide, une décomposition des mouvements ultra-détaillée et une jouabilité qui dépasse tout ce qui existe, elle est tellement précise que l'on "sent" les coups que l'on porte à l'ennemi !

Et c'est quoi le prétexte à la baston cette fois-ci ...

Un ligne de métro
très mal fréquentée

L'histoire est très simple, Mike Haggar, adepte du street fighting (oui, ça devait être la suite de Street Fighter, suivez un peu bon sang !) devient maire de Metro City, ville où le crime règne en maitre, et accessoirement fief du gang Mad Gear. Mike Haggar, qui n'a pas envie de se laisser marcher sur les pieds décide de mettre un terme à tous les agissements crapuleux. Forcément, ça n'arrange pas le clan Mad Gear et décide donc d'enlever Jessica, la fille du maire afin de le persuader de laisser les criminels continuer leurs agissements.

Mike Haggar, qui n'est pas la moitié d'une mauviette, prévient Cody, petit ami de Jessica ainsi que Guy, un de ses potes karatéka pour pouvoir traverser les 6 niveaux les séparant de cette pauvre fille et botter les fesses au big boss de l'organisation.

Bon pour la casse !

Ce qui fait de Final Fight un jeu mythique, ce sont ses scènes cultes : le métro, le bonus stage où l'on doit démolir une voiture en un temps limité (repris dans Street Fighter 2), le combat avec Rolento dans le monte-charge ... Vous vous en doutez, les niveaux sont bien sur infestés de méchants pas beaux, ça va du simple exécutant pas trop malin aux vicieux qui sont rapides et qui vous attaquent par derrière (genre Two P) jusqu'aux grosses brutes épaisses (les Andore). Pour les calmer, vous avez toute une série d'action : tout d'abord deux boutons, un pour donner des baffes, l'autre pour sauter. Vous pouvez en vous approchant près d'un ennemi le choper et le faire valser à travers l'écran vers ses petits camarades, ou l'attraper par les cheveux et lui faire sa fête. Ultime coup, appuyez sur les deux boutons en même temps et vous déclenchez une attaque-de-la-mort-qui-tue-tout-le-monde-même-que-ça-fait-super-mal et qui vous débarrase de tous les ennemis au alentours contre une toute petite partie de votre énergie.
 

Metro City, a well known Crime Capital...


Prêt au massacre ! Dans tous les sens du terme ...

Voilà le décor est planté ! Maintenant, on va se pencher sur le cas Amiga ! Première impression pas trop mauvaise, on a le droit à la même intro qu'en arcade, sauf que la musique n'est plus la même. J'appuie avec une certaine appréhension sur le bouton Fire de mon pad (je vous rappelle que ce jeu est édité par US Gold, d'où une peur certaine). Ouah ! Y'a les trois bonhommes ! On peut choisir donc entre Haggar, la grosse brute adepte de catch qui frappe fort mais qui est un peu lent, Guy, champion de karaté rapide comme un éclair mais pas très costaud et Cody, boxeur professionel donc les capacités sont très bien équilibrées.

Impossible de se défendre
une fois encerclé  ...

Allez, je prend Cody et je vais aller mettre une trempe aux méchants ! ... Ahhhhhh je reconnais bien là la touche US Gold ... C'est à dire ? Oh ben c'est simple, le jeu est injouable, les ennemis vous arrivent sur la tronche sans que vous puissiez réagir, votre personnage se déplace avec la difficulté d'une tortue unijambiste, et avec un seul bouton autant vous dire que c'est coton pour pouvoir enchainer les sauts, les coups spéciaux et les coups de bases.
Je vais pas parler du graphisme qui est assez réussi en ce qui concerne les sprites et totalement raté pour les décors. En ce qui concerne les 6 niveaux, je sais même pas s'ils sont présent, je n'ai pas pu aller plus loin que le niveau 5 vu que le jeu est d'une difficulté ahurissante.
La musique ? Là par contre, c'est une réussite vu qu'elle est inexistante. Là dessus, ils ne pouvaient pas se planter.

A savoir, le jeu a été adapté sur Snes, MegaCD, Sharp x68000 et GBA. Petit message : la meilleure version pour moi est celle du MegaCD, avec une excellente transcription du jeu d'arcade et des musiques rock d'enfer ! Donc faites comme moi et vous faites pas chier avec cette version de merde ... A y est, je l'ai dit, c'est de la merde ...

Les Plus

  • Rien ...

Les Moins

  • Tout ...


Test rédigé par TJMK, le 20/12/2004
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Notes

graphismes13
13
musique/sons8
8
animation9
9
maniabilite5
5
difficulte15
15

intérêt

30 %