Test : Shadow Of The Beast

En 1989, la guerre Amiga/Atari ST fait rage, mais REFLECTIONS a décidé de régler le problème avec un seul jeu… Shadow Of The Beast. Je vous demanderai maintenant une minute de silence pour l’Atari ST…

Sombre destinée…
Il y a quelques années, par une nuit sans lune, un enfant a été enlevé de ses parents. Ces mystérieux kidnappeurs l'ont emmené loin à travers la terre, jusqu’au puissant temple Necropolis. Là-bas, l'enfant sera accepté par les mages des ténèbres, prêtres guerriers du seigneur de la bête.
L’enfant fut conduit dans les profondeurs du temple, traversant des labyrinthes, jusqu’à la salle de création. De diaboliques mages travaillaient ici leurs sombres talents, afin de créer des créatures étranges, ainsi que des pièges pour garder le repaire de la bête. Pour l’enfant, ils lui réservaient un tout autre dessein, mais dans un premier temps, il faudrait des années de gestation. Des potions secrètes faites à base de sang de diverses créatures transformeront petit à petit son apparence. L’humain qu’il était deviendra une étrange créature d’une puissance, agilité et force incroyables. De plus, sa mémoire et sa vie passée seraient effacées suite à une profonde hypnose, et il deviendra ainsi le messager de la bête.
Depuis plusieurs années, vous êtes au service du temple. Mais un jour, vous découvrez l’horrible vérité au sujet de votre passé… Une vie arrachée à ses proches, l’administration de potions, la mutation en une bête hideuse, tout lui revint en mémoire ! Celle-ci revenue, une vengeance sanglante contre ses maîtres sera donc inévitable…
Vous étiez cet enfant, maintenant le temps est venu pour vous d’entrer dans l’ombre de la bête…

Un incroyable choc !
Nous sommes en 1989, et l’Amiga est encore dans l’ombre, mais deux hommes ont décidé qu’il en serait autrement. J’ai nommé Martin Edmonson et Paul Howarth de Reflections ! Et bien figurez-vous qu’à deux (plus deux autres personnes dont je vous parlerai plus tard, mais chaque chose en son temps), ils vont nous pondre un jeu techniquement incroyable. Vous ne me croyez pas ! Et bien insérez la disquette dans votre Amiga, ou votre fichier ipf ou autre adf dans votre lecteur virtuel, et allez faire un tour dans la plaine, promenez-vous et vous verrez (vous pourrez même vous rouler tout nu dans l’herbe si vous le souhaitez !) Et oui, pas moins de douze parallaxes qui donnent une étonnante sensation de profondeur et tout ça sans aucun ralentissement !! Profitez-en pour admirer ces graphismes d’une beauté déconcertante (128 couleurs à l’écran !!), je vous rappelle que nous sommes en 1989, et donc à fortiori sous un chipset OCS !! Un design que l’on rencontrera dans d’autres jeux de notre chouette mascotte (Agony par exemple). Que l’on soit dans la plaine, les grottes, le château… les graphismes sont excellents ! A noter la taille très impressionnante des boss, certains ne tiennent même pas dans la totalité de l’écran !
Je vous ai parlé de deux autres hommes tout à l’heure, et bien je vais vous parler de l’un de deux, David Whittaker ! Il a composé les musiques du jeu, et là encore, c’est le choc. Elles sont toutes excellentes, et collent parfaitement à l’ambiance du jeu, un autre point fort du jeu.


Et le jeu dans tout ça !
Et oui, si je vous parlais du jeu. Vous êtes donc Aarbron, et vous allez faire un massacre, tuer toutes ces vilaines créatures ainsi que la bête Maletoth, en espérant retrouver votre physique d’antan… Pour ce faire vous devrez traverser moult endroits, récolter des clés qui vous permettront d’ouvrir des portes fermées, des potions de vies qui sont ma foi très rares, et autres armes... et vous en aurez besoin croyez-moi, car les sbires de la bête sont aussi très bêtes, car ils ne font que traverser l’écran , comme si vous n’étiez pas là, comme si c’était pas assez, ils sont rapides et toujours en groupe… La difficulté est donc très élevée, et gâche donc l’intérêt du jeu, dommage… D’ailleurs, je n’ai pas réussi à finir le jeu sans cheat ! Pourtant la maniabilité est bonne, sans être parfaite, mais il vous faudra sortir vos actions au millimètre près…

Avant de conclure, je vais vous parler de Roger Dean, l’homme qui est à l’origine de l’illustration de la boîte, qui a aussi été scanné et incrusté dans la présentation du jeu, ainsi que du logo titre du jeu, et cela n’est pas négligeable face à la beauté de ses créations !


Shadow Of The Beast est donc un jeu techniquement irréprochable, mais la difficulté extrême du jeu en rebutera plus d’un. Je vous le conseille quand même, car ce jeu est une expérience inoubliable. A noter aussi que TITAN et son équipe sont en train de réaliser un remake* du jeu sous Windaube !

Site à visiter: http://sotb.free.fr

*Remake aujourd’hui malheureusement annulé…

Les Plus

  • Une des meilleurs bande son sur Amiga.
  • Techniquement incroyable et très inspiré.

Les Moins

  • Difficulté vraiment très haute.
  • Animation des ennemis au strict minimum.


Test rédigé par Sebkos, le 09/01/2004
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Notes

graphismes18
18
musique/sons19
19
animation18
18
maniabilite15
15
difficulte19
19

intérêt

92 %